YAKAAR : UNE LUEUR D'ESPOIR
Sortons les enfants des rues
QUI SOMMES-NOUS ?
«Yakaar : une lueur d'espoir » est une association caritative qui veut se battre pour le droit des enfants au Sénégal et en Afrique de l'Ouest. Elle a été créée par deux étudiant-e-s en travail social qui veulent changer les choses en redonnant à des enfants en situation vulnérable une chance dans la vie. Le but de l'association est de venir en aide aux enfants victimes de traite en Afrique de l'Ouest.
Nous voulons nous battre pour la liberté des enfants et lutter contre la traite des enfants talibés. Nous souhaitons que les enfants puissent avoir une vie digne, qu'ils puissent avoir une bonne alimentation, un lieu où vivre et un droit à la formation.
Nous voulons également faire connaître cette problématique très peu connue en Europe.
NOS PROJETS
« Yakaar : une lueur d'espoir » a pour le moment trois projets principaux pour atteindre son but.
SOUTIEN FINANCIER D'ASSOCIATIONS LOCALES
L'association venant d'être créée, nous souhaitons dans un premier temps soutenir des associations locales. En effet au Sénégal, il existe déjà différentes associations et centres d'accueil qui luttent pour la protection des jeunes enfants dans les rues. Par « Yakaar : une lueur d'espoir » nous voulons soutenir financièrement et matériellement ces organismes.
VOYAGES HUMANITAIRES
Nous souhaitons également pouvoir organiser des voyages humanitaires en Afrique de l'Ouest pour faire une différence par des paroles et de gestes concrets. Nous sommes convaincu-e-s que passer un simple moment avec un enfant peut avoir un impact sur sa vie, c'est pourquoi nous souhaitons pouvoir nous rendre là-bas pour faire une différence comme nous le pouvons.
CRÉATION D'UN CENTRE D'ACCUEIL
Notre rêve à long terme est de pouvoir ouvrir un centre d'accueil pour les jeunes qui vivent dans les rues en Afrique de l'Ouest. Nous souhaitons offrir un lieu de sécurité pour ces jeunes enfants et leur offrir un foyer où ils pourront se sentir chez eux.
FAITES UN DON
Participer à nos divers projets en nous soutenant. Vos dons permettront de faire une différence dans la vie de ces jeunes victimes de traite en Afrique de l'Ouest.
Voici l'un des moyens le plus simple de soutenir notre cause. C'est une façon facile et efficace de contribuer aux efforts de « Yakaar : une lueur d'espoir ». Contactez-nous si vous avez des questions ou impliquez-vous et faites un don aujourd'hui.
DEVENEZ MEMBRE
Devenir un membre de « Yakaar : une lueur d'espoir » vous permettra de contribuer à nos différents projets de manière active et également de nous soutenir par des cotisations annuelles d'une valeur minimale de 20 CHF.
Notre organisation apprécie la générosité des personnes qui, comme vous, souhaitent s'impliquer et contribuer à faire de « Yakaar : une lueur d'espoir » une organisation d'aide sociale encore plus performante. Il est important pour nous de vous fournir toutes les informations nécessaires à propos de votre engagement, donc n'hésitez pas à nous contacter.
Vous pouvez télécharger la fiche d'inscription qui se trouve ici et nous la retourner à l'adresse e-mail suivante : yakaar.lueur@gmail.com
L'ÉQUIPE
Elles et ils sont engagé-e-s pour la bonne cause
N. GLOOR
Président
N. HENNY
Secrétaire
M.-C. CHEVALLEY
Caissière
ACTUALITÉS
Restez informé-e-s
LA NAISSANCE DE YAKAAR : UNE LUEUR D'ESPOIR
15 juillet 2020
En septembre 2019, je m'envole pour six moins au Sénégal. A ce moment-là, je ne savais pas encore ce qui m'attendait. J'ai eu la chance de travailler dans un centre d'accueil d'urgence pour les enfants en situation de vulnérabilité dans les rues de Dakar. Lors de cette expérience j'ai pu rencontrer des garçons extraordinaires âgés de 5 à 15 ans qui avaient vécus dans les rues, qui avaient été battus ou même enchaînés, séparés de leur famille depuis plusieurs années pour certains.
Leurs situations m'ont beaucoup touchées et je ne voulais pas rentrer chez moi sans rien faire, sans agir. C’est de là que je me suis dit que cette problématique était trop peu connue en Europe et qu’il fallait réagir et faire changer les choses.
Un des moyens est de créer une association. J’en ai donc parlé à une amie, Nadège, qui a tout de suite été motivée par le projet et nous nous sommes lancés dans cette aventure.
- Nicolas Gloor
TALIBÉS
Qu'est-ce qu'un "talibé" ?
Dans les rues de l’Afrique de l’Ouest nombreux sont les enfants qui mendient dans les rues. Ces enfants sont vêtus d'habits sales et déchirés, ils ne portent que rarement des chaussures et ont toujours une boîte en plastique à la main. Mais qui sont ces enfants obligés de mendier ?
La plupart d’entre eux sont des talibés : les élèves des écoles coraniques. Ils sont envoyés par leur familles dans des daara (école coranique) pour apprendre le coran. Ils ont entre 4 et 15 ans. Auparavant, les enfants étaient envoyés dans des écoles proches de leur famille et ils pouvaient ainsi garder un contact régulier avec eux. Les familles pouvaient aider financièrement le maître coranique appelé "Marabout".
Les enfants allaient “mendier pour apprendre l’humilité et non pour ramener tous les jours de l’argent à leur marabout.”
Malheureusement au fil du temps les marabouts ont migrés vers les grandes villes. De ce fait les talibés ont eu moins de contact avec leur famille et les maîtres coraniques n’avaient plus de soutien financier. C'est pourquoi la mendicité des enfants est devenue essentielle pour récolter des fonds pour le daara, qui est une école gratuite.
Ce qui a entraîné le début d’un nouveau problème social dans les pays d’Afrique de l’Ouest.
De nos jours, la plupart des marabouts demande aux enfants de ramener une somme minimale par jour aux enfants. Cette somme est souvent comprise entre 500 et 1000 francs CFA (environ entre 0,85 et 1,65 francs CHF), mais peut aller des fois jusqu’à 1500 francs CFA. Les enfants ne ramenant pas cette somme risquent d’être battus ou même enchaînés. En ce qui concerne l’étude du coran, certains enfants sont fouettés s’ils récitent mal le coran. De plus la plupart n'apprennent pas correctement le coran, car ils sont laissés à eux même pour ce faire. Parallèlement ils n’ont aucune instruction leur permettant de trouver un emploi lorsqu’ils seront adultes.
Pour plus d'information :